Comment déterminer un bon cadre d'élevage de chien ?

Le fait de déterminer un bon cadre d'élevage de chien est essentiel pour assurer le bien être des animaux et la qualité de l'élevage canin. 

Les points de considération

L'élevage canin en France est à voir en quelques points clés à considérer pour établir un environnement d'élevage optimal : 

La passion et la connaissance

Un bon éleveur est avant tout passionné par les chiens et possède une connaissance approfondie de la race qu'il élève. Il est essentiel de choisir un éleveur qui se consacre à une seule race ou à des races aux caractéristiques proches, car cela indique souvent une spécialisation et un engagement envers la santé et le tempérament des chiens. Un nombre de race limité à 3-5 puisque la connaissance de chaque race est minutieuse dont  l'étude de la génétique. 

La santé et la Génétique

La santé des chiens reproducteurs est primordiale. Un bon éleveur effectue des dépistages génétiques et des examens de santé réguliers pour prévenir les maladies héréditaires. Par conséquent, il identifie par ADN ses adultes et ses chiots.  Il est également important que l'éleveur limite la nombre de portée par femelle pour éviter l'épuisemment et garantir la santé de la mère et des chiots ; Ainsi,  une chienne va reproduire à partir de ses 18-24 mois et dans ce même intervalle jusqu'à 3-4 portées maximales avant sa mise en retraite.

La socialisation et environnement

L'éleveur doit fournir un environnement propre, sûr et stimulant pour les chiots. La socialisation précoce avec les humains et  d'autres chiens est cruciale pour le développement comportemental des chiots. Un bon éleveur initie cette socialisation et prépare les chiots à une vie harmonieuse dans la société humaine.

La transparence  et éthique

Un éleveur responsable est transparent sur ses pratiques et ouvert à la visite de son élevage. Il fournit des informations complètes sur les chiots, y compris leur historique médical et leur lignée. Il est également important que l'éleveur suive des pratiques éthiques, comme ne pas surproduire et s'assurer que chaque chiot trouve un foyer approprié, il s'engage auprès de ses chiots une fois adultes....

La formation et la certification

Il est conseillé de choisir un éleveur qui a suivi une formation appropriée et qui possède les certifications nécessaires ; En effet, cela garantit que l'éleveur respecte les normes de l'élevage en France.

Un bon cadre d'élevage de chien repose sur la passion, la connaissance, la santé, la socialisation, la transparence, l'éthique. En choisissant un éleveur qui respecte ces principes, vous contribuez au bien -être des chiens et à la préennité de la race.

Le Classement des pays où il y a le plus de chiens de race

Un classement par le  pourcentage des chiens possédant un pedigree FCI dans la population canine de ces 25 pays européen. 

Quels sont ces pays européen dont les citoyens font confiance à la sélection génétique  donc au pedigree ? 

Le Classement  des pays européen 

Par ordre croissant de chien de race (Pedigree FCI), voici ces pays :

1. La Finlande 61.35 % 
2. La Suéde 59.03 % 
3. La Norvège 58.63 %   
4. L'Irlande 43.45 %   
5. Le Danemark 34.97 % 
6. La France 29.14 % 
7. Les Pays- bas 23..43% 
8. La République Tchèque 20.41 % 
9. L'Italie 20.41 %
10. L'Estonie 19.96 % 
11. La Russie 18.09 % 
12. La Suisse 17.05 % 
13. L'Autriche 14.07 % 
14. La Belgique 13.82 % 
15. La Solvénie 13.21 %
16. La Grèce 13.14 % 
17. La Slovaquie 11.96 % 
18. La Lithuanie 11.84 %
19. La Lettonie 11.57 %
20. L'Espagne 9.47 %
21. La Hongrie 9.24 % 
22. Le Portugal 8.07 % 
23. La Pologne 5.17 % 
24. La Bulgarie 4.93 % 
25. La Roumanie 3.05 %

Pourquoi ?

Côté éleveur

Elevage canin en France, la perte d'intérêt pour le papier [Pedigree FCI]  de la part des éleveurs français de chien  a été causé : 

• Par les conséquences de la COVID-19 [annulation des expositions et des concours],
• La responsabilité du sélectionneur quant à la confirmation,
• Les hyper types  désirées en concours loin du confort de vie des races de chien dont certains pays ont tout simplement interdit cette sélection hyper-type,
• ,Le motif économique
  • Le coût des déplacements, des inscriptions...

Côté particulier [famille]

La perte d'intérêt pour le chien de race par les particuliers a été causé par :   

• La perte de confiance dans une généalogie non garantie malgré le pedigree [est-ce vraiment ses parents de mon chiot ?],
• La crise économique,
• La différence de prix entre un chiot de race lignée beauté ou travail  alors qu'un particulier est à la recherche d'un chien de famille avant tout. Un chiot avec  papier  est superflux tandis que pour d'autres, cette généalogie est une valeur sûr point de vue tempérament, morphologie...

Que faire ?

En Europe  le chien de race (Pedigree FCI) représente moins de 17 % de la population canine européenne ; Ce qui est très peu. et  il se rapproche du chiffre 2023 des naissances chez les chiens de race enregistrés [soit 14%]. au LOF . 

Il serait grand temps de mettre en place un plan d'aide pour sauver la génétique, puis revoir les moyens de suivre la généalogie des chiens par la création d'un  autre registre pour les autres chiens d'apprence ou croisé, grâce à l'identification ADN de chaque individu canin seraient à envisager afin de constituer les lignées.

Elevage de chat en France 

Les éleveurs de chat de race en France sont moins nombreux que ceux des chiens. 

Représentation du marché 

D'après le Livre Officiel des Origines Félines (LOOF), les élevages de chat sont au nombre de 9299

• Dont 2576 sont des éleveurs professionnels.
• 6723 sont des éleveurs dérogataires

Un éleveur dérogataire éleve une portée par an. 

Aide au choix de l'élevage de chat  

Quelques critères sont importants dans le choix de l'élevage :

• Les conditions d'élevage telles que la propreté, l'espace, la lumiosité, l'odeur 
• Etude de la lignée afin d'écarter la consanguinité [demander la copie du pedigree des parents]
• Le relationnel entre l'éleveur et les chats
• Les tests de dépisages 
• L'identification

La moyenne d'âge des éleveurs et la tenue de l'exploitation

La moyenne d'âge des éleveurs de félin domestique est de 44 ans,

La tenue d'exploitation dans  92.70 %  des cas, ce sont des femmes.

Le salaire mensuel moyen est de 1387 € net par mois.

Les races de chat les plus élevées en France

Les races de chat les plus élevées en France sont : 

1. Le Maine Coon,
2. Le Sacré de Birmanie,
3. Le Bengal,
4. Le British Shorthair,
5. Le Ragdoll,
6. Le Persan
7. Le Siamois,
8. Le Chartreux,
9. Le Sphynx,
10. Le Norvégien 

Le chat est devenu au 21eme siècle l'animal de compagnie par défaut. La France est  un des pays européen ayant la plus grande population de chat [15 millions de chat] après l'Allemagne.

Dans l'élevage canin, nombreux éleveurs de chien font en complément de l'élevage de chat. L'élevage de chat étant plus souple en modalités d'installation et de distance qu'en augmentant l'effectif reproducteur canin et par conséquent une hausse de capacité d'accueil bouscule les seuils  des installations puis, les investissements sont plus élevés. Les demandes de chat sont croissantes en zone urbaine collective contrairement aux demandes de chien.

En rapport avec le nombre d'éleveur canin, les éleveurs de félin domestiques sont moins nombreux mais, ce sont les chats les plus abandonnés en France. Une preuve que le nombre d'éleveur n'y est pour rien dans les abandons.

L'élevage canin en France 

Un tour d'horizon de l'élevage de chien en France

Le nombre d'éleveur

En France, il y aurait 114 225 éleveurs canins récencés par la Société Centrale Canine.  

 Ils sont répartis :

• 500 - 800 éleveurs professionnels dont de grandes structures élevant une à plusieurs races de chien,
• 20 000 - 30 000 éleveurs amateurs dérogataires,
• 70 000 - 80 000 éleveurs  occasionnels dérogataires. 

Les différences entre éleveur amateur et éleveur occassionnel

Les petits élevages 

- Les éleveurs amateurs  

Les éleveurs amateurs vendent une portée par an de chiot de race (Inscrit au livre des origines françaises).

Les éleveurs amateurs sont présentés comme des amoureux de la race de chien élevée sous le toit familal afin d'améliorer la race de chien (sélection) en prenant le plaisir de le faire en passe -temps (loisirs) sans but d'activité professionnelle (gain rénumérateur) ; En gardant un chiot de la portée parfois.

- Les éleveurs occasionnels

Les éleveurs occasionnels vendent 1 portée mais pas chaque année. La chienne peut faire une seule portée dans toute sa vie ou reproduire tous les 2-4 ans.

Les éleveurs occasionnels peuvent être des amateurs passionnés se formant, soucieux du bien - être mais ne possédant pas plusieurs chiennes permettant de reproduire chaque année. Ces éleveurs occasionnels peuvent être également juste suivi par leurs vétérinaires lors de cette unique portée.

Reconnaître un bon éleveur dérogataire

Un bon éleveur amateur est un éleveur soucieux du confort de ses chiens et des chiots nés. Malgré qu'il ne soit pas professionnel, cet amateur aura les équipements, les accessoires, un aménagement...Dédiés à la naissance de la portée. De plus, en passionné, il connaît la race de chien,  il se forme sur l'élevage...

Comment reconnaître un éleveur amateur passionné et un bon professionnel ? 

• Regardez le cadre de vie,
• Les conditions de vie des chiens et des chiots proposés ;  La propreté, la lumière,
• La qualité de l'alimentation,
• Le relationnel,
• Les tests de dépistage, par ADN...
• L'identification par ADN des chiots et des chiens

L'éleveur professionnel

Un éleveur professionnel offre plus de garantie contractuelle,  lors du contrat d'achat  par exemple. Parfois un suivi après l'achat et une garde pendant les vacances si besoin.  Les éleveurs professionnels ont des connaissances par formation  parfois par étude diplomante. Ils peuvent élever plusieurs races de chien. Mais, un éleveur professionnel dépendant de la Société Centrale Canine et de la FCI peut faire naître uniquement des chiots inscrits au LOF confirmable ou pas. 

• Il aura plus de 7 chiennes reproductrices
• Il va faire des dépistage par ADN et il va identifier par ADN ou pas 
• Les structures vont dépendre du nombre de chien
• La situation géographique  va dépendre de la distance vis à vis des habitations

La vente des chiots

La vente de chiot non -LOF est interdit aux éleveurs amateurs car, un numéro siret est obligatoire.   

Un éleveur professionnel est titulaire d'un numéro siret, il peut vendre des chiots au LOF et des chiots non au LOF ; 

Professionnel ou dérogataire ?

La qualité des conditions de vie, de développement comportemental...Fait ou pas le meilleur cadre d'élevage des chiots et des chiens. La mise en cage des chiens en élevage canin est interdite en France. Dès 10 chiens, il est nécessaire d'avoir des installations respectant des distances dans l'environnement.

Certains éleveurs professionnels sont passés avant par l'étape "amateur", le nombre de chien et de chienne ont fait évolué la structure familiale vers une grande structure.  Le fait de fermer le secteur aux éleveurs occasionnels va augmenter les importations de chiot ;  Loin de l'objectif de bien être et de lutte contre les abandons. 

Les élevages de chiens et de chats 

seront bientôt encadrés au plan européen

Les structures d'élevage de chien et de chat en Europen seront harmonisées par des textes de loi européenne.

Encadrement de l'activité d'élevage canin et félin

L'élevage d'animaux à vocation d'animal de compagnie en majorité comme les chiens et les chats, c'est du sérieux  ! Du sérieux dans le but de la prévention des accidents (morsures), de l'état sanitaire et du développement comportemental ; Une activité agricole, de reproduction d'animaux non destinés à la consommation de viande mais à devenir un membre de la famille et ou d'auxiliaire de service (assistance, sécurité, sauvetage...).  Plusieurs études scientifiques ont déterminéle meilleur cadre d'élevage d'un chiot.

Le 14 septembre 2023, l'autorité européenne de sécurité des aliments a publié des recommandations concernant l'élevage de chien et concernant l'élevage de chat. rappelons qu'en Europe les chiens et les chats ne font pas parti des animaux consommables. Cette autorité européenne a remis son rapport à caractère scientifique afin d'améliorer les conditions d'élevage, de réduire le nombre de portée...

Le quotidien des reproducteurs

• Le nombre de portée serait à limiter 
• Un âge minimal pour reproduire dépendant de la fin de la croissance ossuse (âge adulte)
• La fréquence entre les portées 
• Une obligation d'accès à une cour extérieur  de détente pour chaque reproducteur 
• Une absence de lumière lors du repos des chiens, des chats
• Une interdiction de maintenir en cage les chiens et les chats
• La température  ambiante des chenils et des chatteries

Confort des chiens et des chats

• L'interdiction des opérations chirurgicales esthétiques, par exemples, telles que  :
  • La coupe des oreilles
  • La coupe de la queue
  • Le dégriffage
  • La dévocalisation
• L'interdiction de l'utilisation des cages pour garder les chiens et les chats

Lors du second semestre 2023, une révision des normes bien -être en élevage canin et félin  car  cette activité n'est pas règlementée en précision dans la législation européenne. Par conséquent, la Commission européenne va proposer un projet d'encadrement.

En avance

Déjà dans plusieurs pays européen, l'activité d'élevage est encadrée par la législation du pays comme la région de Wallonie en Belgique ; Dans ce rapport, c'est en quelque sorte une harmonisation de la qualité de vie, des soins des reproducteurs, du bien être des chiens et des chats. Tous les pays européens auraient les mêmes contraintes ou pas car, la législation d'un pays va déjà plus loin que ces recommandations.

En France, déjà 

• Les cages sont interdites,
• Une surface minimal par chien suivant son gabarit 
• Une hauteur sous le plafond minimale
• Le revêtement du sol
• L'espace détente
• La température ambiante minimale en période froide
• La coupe des oreilles, de la queue, le dégriffage...Sont interdits
• L'âge minimal de reproduction
• Le nombre de portée
• L'espace entre les portées...
• Les structures dans l'environnement

Une harmonisation minimale des conditions  et des qualités de vie des reproducteurs  au plan européen, c'est une bonne action, à la condition que chaque membre ne perd pas ses lois plus strictes que la norme européenne.