bienveillance
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Objectif bienveillance pour les chiens Suisses
- Le 28/02/2023
Objectif bienveillance pour les chiens Suisses
Un tel objectif de bienveillance éducative et de dressage a été voté en 2008 en Suisse. Il en résulte une ordonnance fédérale.
Une loi de protection animale
Depuis 2008, une ordonnance fédérale légifère sur les manières de traiter, de détenir, d'utiliser les animaux dans les secteurs d'activités canines.
Dans le secteur éducation et dressage
Il est interdit dans l'éducation, le dressage :
- D'utiliser des animaux vivants pour éduquer ou tester un chien ; Sauf pour les chiens de chasse (gibier) et les chiens de troupeaux (bétail)
- D'utiliser les coups de feu, des colliers étrangleurs sans boucle d'arrêt, des colliers à pointes, les colliers électriques afin de corriger un comportement
- D'utiliser des colliers à boitier de décharge électrique
- D'utiliser des colliers émettant des signaux sonores désagréables pour l'animal
- D'utiliser des colliers émettant une substance chimique
Par conséquent, les colliers coercitifs sont interdits d'utilisation en Suisse. Toutefois, il y a une dérogation mais, cette dérogation est non permanente. Le professionnel doit être qualifié pour une telle utilisation de collier à décharges électriques et des colliers émettant des signaux sonores désagréables. Chaque Canton Suisse fixe le contenu, la forme de la formation et de l'examen. Ce professionnel répondant à ces obligations, a des contraintes chaque année.
C'est pourquoi, à chaque fin d'année civile, un répertoire est transmis au Canton, comprenant
- Les chiens (identification, propriétaire...)
- Le motif de l'utilisation sur le chien
- La date de chaque utilisation sur le chien
- Le mandant
- Le résultat de l'utilisation
Néanmoins les colliers coercitifs visant à interdire à un chien d'aboyer et ou d'exprimer sa détresse demeurent interdits, aucune dérogation possible quant à ces colliers et autres moyens afin de réduire au silence un chien.; L'utilisation de ces accessoires est interdite.
Les professionnels pouvant continuer à utiliser ces colliers électriques ont diminué et ceux-ci sont soumis à des obliigations, à des contraintes d'utilisation et sont contrôlés chaque année. Les particuliers ne peuvent plus utiliser ces colliers coercitifs dans la vie quotidienne comme en épreuves de travail, compétition sportive... Cette ordonnance n'a pas porté uniquement sur les activités d'éducation et de dressage. D'autres points donnent une limite maximale d'accueil de chien dans les métiers du chien comme la garde d'animaux (Dog Sitter) , un professionnel (pension, refuge, élevage) tout dans la bienveillance ; Où, les structures à taille humaine sont privilégiées.
La Suisse, un exemple à suivre pour le bien être animal. Une Société qui accorde des droits aux animaux, les mêmes que tous les citoyens. Des citoyens propriétaires d'animaux assimilant les animaux comme des membres à part entière de la famille.
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Traiter son chien comme un roi
- Le 24/02/2023
Traiter son chien comme un Roi
Cette expression revient souvent mais qu'elle est sa signification ?
Que veut dire le fait de traiter un chien comme un Roi, voici quelques explications à cette expression souvent détournée suivant la représentativité du chien.
Traiter un chien comme un Roi
Le fait de traiter un chien comme un Roi peut être perçu de manière différente suivant la représentativité personnelle d'un chien. Une conception personnelle conséquente d'une éducation héréditaire et ou sociétale.
Suivant les communautés le chien est reconnu comme un être vivant qui est égal en respect à l'humain. Par contre d'autres pensent qu'un chien a sa "place" qu'en extérieur des foyers, qu'aucune place proche de l'humain doit lui être accordé, qu'aucune dépense doit être assurée pour son bien être ou même sa survie...Qu'un chien, c'est en sorte qu'une "chose" ; Qui peut être jetée après usage ou envie passée.
La signification de traiter son chien comme un Roi a plusieurs connotations. Afin de comprendre, cette expression il est nécessaire de remonter dans l'histoire... Les cours Royales.
La Royauté
La Royauté, c'est un régime politique dans lequel le Chef du Pays ou du Royaume porte le titre de Roi ou de Reine.
Dans ce régime de noblesse, après les titres de "Roi", de "Reine", ce sont des titres de noblesse par ordre protocolaire (hiérarchie) dont chaque titre a une fonction précise et une zone géographique de gestion allant du Duché, aux masquisats, puis les comtés, s'en suit les villes, les domaines.
Au Moyen - âge
Tous ces royaumes sont chassés et sont défendus lors d'invasion ennemie (guerre). Les chiens sont présents auprès des Seigneurs tant pour la chasse que pendant la guerre. Ces chiens guerriers ont leurs "armures" et ils servent de liaison entre deux positions différentes. Les chiens de chasse ont des colliers à pointes dont les pointes sont en extérieur ainsi la peau est protégée de prise d'un prédateur.
Les Seigneurs même au Moyen-âge prennent très soins des chiens, des auxilaires hors paires. Déjà, les Rois ont écrit des textes de loi afin de protéger les chiens. Au même moment, l'église catholique considère le chien comme irréligieux et le banni de ses demeures, interdit sa détention dans le but de protéger des morsures quelqu'un qui aurait besoin d'un refuge dans une de ses édifices ; La crainte du clergé portait sur le risque de rage. D'autres religions suivront plus tard. Portant aucun Seigneur décéda de la rage, qui était le maux de l'époque juqu'au 19eme siècle.
Les gravures et les peintures des chiens permettent de connaître les races de chien du Moyen-âge, des races dont les croisements ont donné naissance à des races de chien existante de nos jours. Les Seigneurs faisaient immortaliser leurs chiens à tout jamais.
Les chiens sont qualifiés d'être exceptionnel.
Au Moyen - âge
Les chiens de chasse et de guerre sont les grands favoris des Seigneurs. D'ailleurs, il était interdit à la population de détenir certaines races de chien. Celles -ci étaient réservées à l'armée, à la Police, aux Seigneurs.
La vénérie, la chasse avec des chiens courants débuta sous le régne de Charlemagne et de Louis Ier
à la Renaissance
Sous François Ier, la culture et la civilisation changent tant dans l'art venant d'Italie. Cet art italien amène le confort, l'art, les plaisir de vivre ; Par lequel vient le plaisir journalier d'avoir un compagnon de jeux et de partage d'affection. Même si les chiens de chasse sont les favoris ainsi que les chiens de protection... Au 15eme siècle des chiens d'agrément ; Ces chiens de compagnie des Reines, des dames de compagnie et des Rois également peuvent à l'occasion chasser les rongeurs dans les Palais, par dessus- tout ces chiens d'agrément partagent les lits, les canapés...D'autres chiens favoris partagent le quotidien et les appartements privés dans les palais et les châteaux.
Les favoris
Les nobles apprécient les chiens de race tout d'abord ceux chassant puis les petits chiens d'agrément tenant compagnie et réchauffant les épouses et dames de compagnie en se couchant sur les genoux ou dans le lit...
Les chiens "molosses" sont destinés à la garde, à la défense des demeures et du territoire.
Les chiens de berger et de protection sont auprès des troupeaux et sont présents dans la cour royale également.
Le Confort des chiens
Les chiens de chasse de vénérie ont un abri avec cour (chenil) puis des valets de chien (personnel rénuméré) pour s'en occuper. En effet, la conception des chenils datent du Moyen âge. Le bien - être des chiens porte sur la formation des Valets de chien, ces derniers ont été incité à dormir avec les chiens dans leurs chambres afin de renforcer la complicité lors de la chasse...
Tous ces territoires sont chassés, l'importance des meutes de chien. Des meutes de chien de chasse dont seul un noble a les ressources nécessaires pour l'entretien ; Le personnel dédié aux chiens de chasse est important.
L'élevage
Le Lévrier au poil long fut ramené de croisade par le Roi Saint -Louis en 1254. Les chiens Lévriers ont eu les faveurs des Rois dès Charlemagne puis de Saint-Louis, les chiens Lévriers sont très appréciés pour la chasse en vénérie. D'ailleurs une interdiction de chasser avec des chiens lévriers demeure en France. Seuls les Rois, les Seigneurs pouvent chasser avec des chiens lévriers. Ces chiens ne vivent pas en chenil, ils ont partagé le quotidien et ont honoré les blasons.
Les chiens ont été sélectionné par des nobles de chaque pays, de chaque royaume...Au fil des conquêtes, des cadeaux reçus le patrimoine cynogénétique s'est constitué.
Les méthodes éducatives et de dressage
Les Seigneurs ont pratiqué et ont incité les valets des chiens à être naturellement doux et aimables envers les chiens puis d'avoir un petit sac rempli de nourriture dans le but de récompenser le bon comportement et de loger les chiens dans la chambre dans le but de renforcer la complicité.
Bien avant les résultats des études scientifiques sur la meilleure méthode éducative, nos Seigneurs savaient l'importance d'éduquer et de dresser un chien sans violence. Ils étaient adéptes de la méthode douce par renforcement positif.
Côté population
La population détenait surtout des chiens croisés ; Suivant la profession certaines races de chien ou issu de croisement. Par exemple, les Bergers détenaient des chiens de berger et de protection pour la conduite et la garde des troupeaux. Les cas de famine réduise la possession de chien car, il faut avoir les moyens de le nourrir puis les directives religieuses empêchent les pratiquants d'avoir un chien sous leur toit...
Bibliothèque
Des recueils sur les chiens sont écrits par des Nobles
Nous savons les races de chien présentent au Moyen-âge, à la Renaissance...Grâce en particulier à plusieurs livres dont celui sur les chiens de Gaston III de Foix dit Gaston Fébus. Ce Prince des Pyrénées, Comte de Foix et Seigneur du Béarn est passionné de chien ; Sa passion a été écrite et son ouvrage sur les chiens, sur la construction et l'aménagement du chenil de chien de chasse demeure à jamais. Son oeuvre sur les chiens de chasse à la vénérie est toujours disponible à la vente de nos jours, ce recueil est réédité sous le titre "Livre de chasse" de Gaston Fébus ;
Ce recueil de la cynégetique médiévale est incontournable, ceux d'origine (datant du 14eme siècle) sont gardés à la bibliothèque nationale.
Ce livre est en quatre parties :
- Le premier titre "Sur les bêtes douces et sauvages" sur l'art de la vénérie et les animaux sauvages
- Le second titre "Sur la nature et les soins aux chiens" concerne les chiens, une présentation de chaque race de chien existante, les soins à donner aux chiens, l'alimentation, la manière de dresser les chiens
- Le troisième titre "Sur les intructions pour chasser avec un chien
- Le quatrième titre " Sur la chasse avec des piéges, des collets et des arbalètes" concerne les méthodes de chasse...
Au 14eme siècle en France, dans le recueil Gaston Fébus relate les chiens de chasse présent à son époque tels que :
- L'alan
- Les lévriers
- Les chiens courants
- Les épagneuls
- Les mâtins
Les chiens "Alan" sont divisés en 2 catégories, celle ressemblant à un lévrier est appelé " Alan noble" car chasse le sanglier et les "Alan de boucherie" appelés "Alan vautres de boucherie" ceux -ci sont utilisés pour conduire le bétail et garde la maison. La description de ces chiens "Alan vautre", grand chien blanc aux oreilles noires ressemblent aux ancêtres du chien Montagne des Pyrénées. Des ancêtres qui n'ont eu pas grâce aux yeux de Gaston Fébus qui les trouve sans grand intérêt. Tandis que les chiens Mâtins sont qualifiés de chien de bonne nature car "ils défendent et gardent tout ce qui est à leur seigneur".
Il décriva les relations des chiens envers ses propriétaires ainsi " Jamais je n'ai vu un homme aimant les chiens, leur comportement...Qu'ils procurent n'ayant en lui de bonnes qualités car cela lui devient une étroite noblesse et gentillesse de coeur quelque soit son état seigneur ou homme de peu, pauvre ou riche."
Des chiens, il disait "Leur noblesse, leurs qualités si remarquables et extraordinaires qu'aucun homme pourrait le croire...C'est l'animal le plus intelligent, le plus raisonnable que Dieu fit sans excepter l'homme ou autre bête...Chien est loyal...Tous les plaisirs sont dans les chiens. Ils sont si pleins de bonnes qualités qu'à peine peut-il en y avoir un homme qui n'en veuille pour une chose ou l'autre."
D' autres livres ont été écrit pendant l'époque de la Renaissance. Pendant la Renaissance (15eme -16eme siècle) un renouveau de la civilisation où le chien n'est plus qu'un compagnon de chasse. Le chien devient d'agrément auprès des Dames.
Les chiens ont toujours accompagné les Rois et les Reines sur plusieurs continents. Les Rois et les Reines recevaient en cadeau et offraient des chiens de race entre eux comme présent. Les chiens sont présents d'une génération à une autre, telle une filiation auprès des chiens dont l'élevage, dont les présents reçus sont chéris et respectés, protégés.
La révolution française
La révolution française s'est déroulée à la fin du 18eme siècle. Les conséquences pour les chiens pendant et après la révolution française sont importantes ; Les meutes de chien de chasse furent touchées et éparpillées. Les élevages d'autres chiens également. Le droit de chasse n'a plus été réservé aux Nobles mais, il reste interdit de chasser avec un Lévrier en France. Tout citoyen a eu le droit d'avoir un chien cependant la société française repose à présent sur 3 ordres hiérarchiques (Clergé, Tiers état, Noblesse).
La révolution industrielle
La révolution industrielle arriva au commencement du 19eme siècle, les chiens continuent d'être utilisés également comme source de production d'énergie et d'"outils" comme les chevaux. Les chiens sont utilisés pour tirer des charettes de lait, de bière, de diverses marchandises. C'est la charette du pauvre.
Les chiens sont utilisés dans les usines afin de produire de l'énergie ; Un chien court dans une roue (vous ne verrez plus de la même manière la roue dans la cage du hamster de votre enfant) en courrant, l'action produit un mécanisme d'une machine de production (telle qu'une machine à coudre, aiguiseur de couteaux, soufflet de forge...). Les chiens occupent aussi les fonctions de gardien des maisons, des écuries, auxiliaire de sécurité, de chasseur et pour la compagnie.
Une partie des populations rurales viennent habiter en ville avec leurs chiens. Tandis que les innovations dans la production agricole éloignent les risques de famine de la population française. Cette industrialisation va en outre favoriser la population canine car, c'est plus facile de nourrir un chien.
Le chien sera présent dans toutes les classes sociales du pays Par contre, le fait de posséder certaine race de chien refléte un statut social élevé à l'opposé d'autre race ou type de chien destiné au combat renvoyant une image de "rebelle" de la société.
Le nombre de chien errant en progression, ces chiens sont laissés en divagation par des foyers ne souhaitant pas ou n'ayant pas les moyens de les nourrir. La divagation de ces chiens provoquent des querelles, des accidents... Plus le risque de la rage. En conséquence des textes de loi sont votés pour obliger la tenue en laisse des chiens en ville, de les maintenir dans les jardins privés, de faire porter une médaille au collier du chien... Les animaux errants sont les symboles de désordre social et d'insécurité dont les gouvernants veulent éteindre.
Puis, c'est au milieu des années 1800 qu'une taxe sur les chiens apparait. Une taxe visant à réduire et à empêcher l'augmentation de la population canine en France. Cette taxe avait pour objectif surtout d'empêcher les classes sociales pauvres d'avoir un chien. La possession d'un chien devait être possible que pour les classes sociales aisées. L'objectif d'entraver une classe sociale de posséder un chien conduit à un désastre pour les chiens car quelque soit la classe sociale tous les moyens furent bon à fin d'éviter de payer cette taxe (même dans les classes sociales aisées) ; Les chiens ont subi beaucoup d'atrocité jusqu'à l'abandon en 1971 de cette taxe grace à l'invention de l'identification des chiens par tatouage, grâce à une volonté politique.
Pourtant une bonne analyse de la société aurait pu éviter les atrocités sur les chiens à cause de cette taxe dont aucun aristocrate, bourgeois...Employé accepte l'idée de payer surtout pour un chien dont la valeur n'intéresse même pas les vétérinaires, ceux-ci encouragent à les abattre au lieu de les soigner. Ce sont les Docteurs en médecine (humaine) de famille qui soignent les chiens. Les foyers français gardant les vieux chiens jusqu'à la fin sont très peu nombreux.
L'enterrement d'un animal est une pratique très ancienne datant de l'Empire Romain toutefois peu de propriétaire quelque soit sa classe sociale veut payer donc il n'était pas rare d'avoir des cadavres jetés à l'eau, à la poubelle comme un déchet. La science médicale de gestion des épidémies dont Pasteur mette fin à ces pratiques. Le premier cimetière animalier a été crée en 1899 à Asnière.
Le vaccin contre de la rage de Pasteur permets d'autres relations avec un chien. Le chien prend le virage du chien de famille au 20eme siècle.
Pendant les années 1800, le pays a les premiers textes de loi de protection animal concernant les animaux outils et interdisant les combats d'animaux. L'élevage par l'hérédité , les premiers club de race et l'ouverture du registre du livre des origines françaises font prendre une nouvelle étape du chien dans la société française.
La place du chien dans la société française est dès lors mis en cause. Les chiens sont victimes de préjugés sociaux et populaires infondés.
Au 20eme siècle
Dès la fin du 19eme siècle, un tournant dans la cynologie, celui marque les débuts de plusieurs clubs de race et l'ouverture du livre des origines françaises adhérente à la FCI La généalogie des chiens de race est enregistrée. La création de nouvelle race de chien commença et se pousuivi au 20eme siècle. Un siècle marqué par deux guerres mondiales où les chiens comme l'ont été auprès des Seigneurs d'auxiliaire précieux et valeureux. Suite à la première guerre mondiale, les chiens survivants ont été médaillés. La reconnaissance militaire des chiens va participer à l'image positive.
S'en suive les chiens de recherche de la protection civile, les chiens guides d'aveugles, les chiens d'assistance...
Cependant, le milieu des années 1980, un fait de société venant d'ailleurs va commencer à précipiter le chien hors des villes ; De plus en plus d'accès aux chiens sont interdits. L'image du chien devient négative à cause de désordre et de l'insécurité provoqué dont le premier volet de la législation est votée en 1999 veut stopper.
Au 21eme siècle
Au 21eme siècle, la place du chien en ville se rarifie, Il est grand temps de protéger la place du chien dans notre société moderne, les communes doivent répondre aux besoins de tous les citoyens ; Les propriétaires de chien en font partis. La population canine est quasiment aussi élevée qu'en début du 20eme siècle. Le chat est devenu l'animal de compagnie du 21eme siècle.